Im Beisein einer gewaltigen Menschemenge weiht Wintzeheim seine 8 neuen Glocken einAlle Wintzenheimer Vereine waren im Umzuge vertreten. Die «Union» skandierte den Schritt mit geflügelten Weisen, die zu majestätischem Prozessionsmarsch wurden, nachdem sich auf dem Kirchplatz die Geistlichkeit dem Zuge angeschlossen. Vor dem Pfarrhause warteten dieweil die Patinnen und Paten. Als der Festzug an ihnen vorbeigeschritten, schlossen auch sie sich an und zurück ging's dann zur Kirche, die bereits von Gläubigen vollbesetzt war. |
En présence d’une marée humaine, Wintzenheim a baptisé ses huit nouvelles clochesToutes les associations de Wintzenheim étaient représentées dans le cortège. L’harmonie municipale, l’«Union» donnait le ton en jouant des airs connus ; mais, lorsque, place de l’église, le clergé se joignit au cortège, le rythme se transforma en une majestueuse marche de procession. Pendant ce temps, les marraines et les parrains attendaient devant le presbytère où le cortège les rejoignit. Et, c’est ensemble que tous retournèrent à l’église où la moindre place était occupée par les fidèles. |
Die Einsegnung der GlockenUnter dem Jubel der Instrumente der «Union» betritt der Festzug, die Sapeurs-Pompiers
an der Spitze, das Gotteshaus. Das malerische Bild der Chorknaben in Weiss,
Rot, Violett und Blau eilt der Geistlichkeit voraus. Das Geschmeide der
gold-belegten Chorgewänder umglitzert den Rubin des violettroten Mantels des
in der Mitte der Priester schreitenden Vertreters des H. Bischof. Die Musik
der «Union» verstummt, doch schon jubelt die Orgel laut auf. Ein Meister, M.
Gasché von Colmar, sitzt an ihrem Pult. Die Geistlichkeit nimmt im Chore
Platz, die Vereine, die Paten und Patinnen auf den Ehrenplätzen vorn in der
Kirche, da wo die neuen Glocken glitzernd und glänzend, angetan mit ihrem
Festgewand, an improvisiertem Gerüste ihrer Taufe harren.
Von der Empore herab erschallt jetzt der Jubel des Kirchenchors. Die Orgel ruft mit hinein
und auf den Flügeln von Gesang und Musik flieht das Gebet des Priesters
hinauf zum Himmel. Es hagelt Zuckerbohnen… Als die Festgäste, die Paten und Patinnen die Freitreppe der Mairie zum Ehrenwein emporsteigen, ist der Kirchplatz schwarz voll Menschen. Hunderte von Kindern sind darunter, denn jetzt naht ja für sie der besondere Augenblick, auf den sie sich schon den ganzen Tag über gefreut haben : die Verteilung von Zuckerbohnen. Die Paten und Patinnen, und auch der Herr Pfarrer, der Herr Maire, die Herren Adjoints, alles wer eine geübte Hand zum Werfen hat, helfen mit, über die Hunderte von Festteilnehmern einen wahren Zuckerbohnenregen herabzulassen. Dutzende von Kilo Zuckerbohnen und Bonbons werden ausgeworfen, ohne zu zählen und zu feilschen. Hei ! ist das ein Drücken und Reissen und Getue drunten unter den Lindenbäumen des Platzes. Alle, und nicht nur die Kinder, haschen nach den süssen Dingern. Ganz Findige halten die Regenschirme halb geöffnet, um die Fangfläche ihrer Hände gleich um ein Vielfaches zu vergrössern. Hüte und Melons dienen zum gleichen Zweck, bis der wirklich generöse Segen vorbei, von dem wohl nur die zu weit abgestandenen Festgäste nicht berührt worden sind. Nach der Feier sind Dragées auch an die in der Schule versammelten Schulkinder und die Insassen des Spitals verteilt worden. |
La bénédiction des clochesC’est accompagné par la fanfare de l’«Union» que le cortège, précédé par les sapeurs-pompiers, pénètre dans l’église. Les enfants de chœur dans leurs aubes blanches, rouges, violettes et bleues précèdent les membres du clergé. Les reflets des fils d’or des chasubles rivalisent avec les couleurs rubis de la chape portée par le représentant de l’évêque qui s’avance au milieu des prêtres. L’«Union» se fait silencieuse et c’est l’orgue qui prend la relève. C’est un organiste de renom, M. Gasche de Colmar qui est au pupitre. Les membres du clergé prennent place dans le chœur, les associations, les marraines et les parrains occupent les places d’honneur à l’avant de la nef. C’est là, scintillantes et brillantes, revêtues de leurs parures festives, que les cloches, sur leur support improvisé, attendent leur baptême. Les chants polyphoniques de la chorale se mêlent au jeu de l’orgue et c’est, emportée par le chant et la musique, que la prière du prêtre s’élève vers le ciel.Du haut de la chaire aux sculptures délicates vers laquelle convergent des milliers de regards, le représentant de l’évêque, revêtu de la chape écarlate, commence son homélie. Celui-ci n’est autre que Mgr Boehm, le Supérieur du Grand Séminaire de Strasbourg. Sa voix s’élève solennelle, persuasive. Au fil de ses paroles, la symbolique de cette célébration prend corps. La cloche, qui marque les différentes étapes de la vie des chrétiens, sera le sujet de son sermon, prononcé d’abord en français, puis en allemand. Il parle du timbre de la cloche, qui pénètre les êtres qui porte loin à l’instar de la voix humaine, de ce son qui est un acte de foi adressé au ciel , un hymne à la piété. En guise de conclusion, l’orateur fait une comparaison entre la cloche et la voix de Jean le Baptiste, qui selon les Ecritures, était la voix qui a crié dans le désert. Alors que les cierges du maître-autel se consument lentement, que les effluves de l’encens se répandent dans la nef bénie, que la foule des croyants se recueille en une profonde dévotion, commencent les rites de la bénédiction des cloches. C’est au Chanoine Dennefeld qu’incombe cette charge. Le curé Schaer de Zimmerbach, qui est monté en chaire, donne les explications au fur et à mesure du déroulement de la bénédiction. Enfin, après une dernière purification avec un mélange d’eau et de sel et une onction avec le saint chrême, les cloches font entendre leur voix pour la première fois. C’est un son sourd, un do dièze, que la cloche de 1700 kg va émettre ; les autres suivent et leur chant devient une louange à huit voix. C’est finalement par un salut solennel avec Te Deum et le choral « Grosser Gott wir loben Dich » sous la baguette de M. Zippert qui dirige l’Harmonie de musique «Union» et l’orgue, que se termine la partie religieuse de cette fête. Il pleut des dragées… Alors que les invités, les parrains et marraines empruntent l’escalier de la Mairie où sera servi un Vin d’Honneur, la place de l’église est noire de monde. Des centaines d’enfants se sont mêlés à la foule ; pour eux, le moment tant attendu, le point d’orgue de cette journée ne saurait tarder : la distribution des dragées. Les parrains et les marraines, mais aussi Monsieur le Curé, Monsieur le Maire, Messieurs les Adjoints, enfin tous ceux qui ont une main adroite, apportent leur contribution pour déverser une véritable pluie de dragées sur les centaines de participants. Des dizaines de kilos de dragées et de bonbons, sont lancées dans la foule sans compter et sans tricher. Hé ! Il fallait voir les bousculades, les mouvements de foule sous les tilleuls de la place ! Tous, et pas seulement les enfants, veulent récupérer ces sucreries. Les plus débrouillards tiennent leur parapluie entr’ouvert pour démultiplier la surface limitée de leurs mains. Les chapeaux et les chapeaux melons sont également utilisés dans ce but jusqu’à ce que cette manne généreuse tarisse ou n’ait pas atteint les franges les plus éloignées de la foule. Après la fête, des dragées ont aussi été distribuées aux enfants des écoles et aux pensionnaires de l’hospice. |
Die Nachfeier im MairiesaalDen Gästen im Mairiesaal wurde als Ehrenwein ein Tropfen spendiert, der
wohl zum Besten gehört, was Wintzenheim in den letzten Jahren aus seinem
gesegneten Weinberg geholt hat. Sein Bouquet war wie Blumenduft und sein
Genuss löste ein Hohelied aus auf alle Vorzüge des Weins. Er mobilisierte
dann auch prompt die Zungen zu den üblichen Trinksprüchen. |
La réception en MairieLe vin d’honneur
proposé aux invités est sans aucun doute l’un des meilleurs crus issu des
vignobles de Wintzenheim. Son bouquet fruité et sa dégustation ont donné
lieu à des louanges quant aux vertus du vin. C’est aussi le moment où les
langues se délient et où les toasts sont portés. C’est à Monsieur le Maire
que revient l’honneur de remercier très chaleureusement Mgr Boehm, les
membres du clergé, les parrains et marraines pour la mise en valeur des
cloches lors de la cérémonie. Puis, M. le Maire s’est félicité de
l’enthousiasme exubérant de la population, témoin des liens étroits
existants entre la commune et la paroisse. En conclusion, M. le Maire a
souhaité que ces cloches soient un témoignage de paix, mais aussi d’entente
entre citoyens de la commune et de la France entière. (traduction Marie-Claude Isner) |
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