Née à Wintzenheim le 7 décembre 1923,
Marie-Louise
a vingt et un ans en 1944 quand elle est incorporée de force dans l’armée
allemande. À l’instar de quinze mille autres jeunes femmes, Alsaciennes ou
Mosellanes, dont elle est ici le symbole, elle restera dans l’ombre de
l’histoire, oubliée pendant tant d’années.
Un journaliste va consacrer une
série d’articles à ces femmes, incorporées de force. Pour ce faire, il s’appuie
sur les rares témoins encore vivants et sur quelques documents qu’il a la chance
de récupérer.
Marie-Louise n’est pas Antigone, mais elle a quelque chose en
elle qui s’y apparente. Aux yeux du journaliste, écrire son histoire revient à
reconnaître celle de toutes ses compatriotes et à les réhabiliter dans leur
statut de victimes du nazisme.
Toutes les jeunes femmes qui ont vécu cette
aventure «malgré elles» vont sortir meurtries de cette guerre. Une part immense
de leur jeunesse leur a été volée. Alors, comment vont-elles vivre cet
épisode de leur vie? Comment vont-elles s’en sortir ?
Son fils, Michel Turk est né en 1952 à Soultz dans le Haut-Rhin. Il vit en Alsace jusqu’en 1979. L’Alsace demeure sa sensibilité, quand la France est sa raison. Il fait ses études à Strasbourg, Paris, Grenoble puis Bordeaux et devient magistrat en 1982. Il est d’abord juge à Bonneville puis à Thonon-les-Bains où il termine sa carrière comme vice-président du tribunal de grande instance.
Contact : Michel Turk, 680 route de la Gerbe, 74130 Bonneville - Tél. 03.34.50.97.34.16 - Mail : michel.turk@orange.fr
Michel TURK a présenté son livre à la mairie de Wintzenheim le 11 octobre 2016 (photos Guy Frank)
Michel Turk a dédicacé son ouvrage lors de sa présentation à la mairie de Wintzenheim
(photo Jean-Louis Meyer)
Michel Turk a présenté, mardi 11 octobre, à la mairie de Wintzenheim, son livre intitulé La vie malgré elle de Marie-Louise Sutter.
Pour l'auteur, ce fut un grand moment d'émotion car
Marie-Louise est sa mère et l'histoire est inspirée du passé douloureux
qu'elle a vécu durant la Seconde Guerre mondiale. Il précise d'emblée que
l'ouvrage n'est pas une biographie mais un roman dont la trame colle aux
réalités historiques.
Michel Turk, né en 1952 à
Soultz, a vécu en Alsace jusqu'en 1979. Après ses études, il a mené une
carrière de magistrat à Bonneville et Thonon-les-Bains. « À 64 ans, il
est plus facile de revenir sur le passé de sa maman décédée lorsqu'il avait
13 ans », explique-t-il. Marie-Louise, native de Wintzenheim, a 21 ans
en 1944 quand elle est incorporée de force dans l'armée allemande, à
l'instar de 15.000 autres jeunes femmes d'Alsace et de Moselle. Ces
personnes ont vécu cette aventure en Allemagne nazie malgré elles et en sont
sorties meurtries. Une grande part de leur jeunesse leur a été volée.
Au fil de l'enquête d'un journaliste
Le roman raconte, au fil
de l'enquête d'un journaliste, l'épisode de vie de quatre femmes.
Marie-Louise et Wintzenheim sont notamment à l'honneur dans cette œuvre.
Comme le rappelle Michel Turk, le personnage incarnant sa maman n'est pas
Antigone mais il précise : « Elle a quelque chose en elle qui s'y
apparente ! ». Pour le journaliste, écrire son histoire revient à
reconnaître celles de toutes ses compatriotes et à les réhabiliter dans leur
statut de victimes du nazisme.
Pour Michel Turk, l'histoire de ce roman est
également motivée par deux souhaits : que soit respecté le devoir de mémoire
et qu'en ces moments troubles que nous vivons actuellement, la lecture du
livre fasse réfléchir aux dérives possibles vers des situations
catastrophiques pour l'humanité comme entre les deux guerres mondiales.
Contact : La vie Malgré elle de Marie-Louise Sutter, 272 pages, Éditions Cabédita BP 9, 01220 Divonne-les-Bains - Michel Turk, 680 route de la Gerbe, 74130 Bonneville
Source : Jean-Louis Meyer, L'ALSACE et les DNA du dimanche 16 octobre 2016
1930 legt BBC das Werk mit der ebenfalls hinzu gekauften Kontakt-AG-Frankfurt zu „Stotz-Kontakt“ zusammen. Stotz-Kontakt bringt einen neuen Bügelautomat auf den Markt, mit automatischer Abschaltung bei Überhitzung.
1935 stirbt Hugo Stotz. In der NS-Zeit übernimmt Stotz-Kontakt elsässische Zweigwerke in Colmar-Logelbach und Hüningen-St-Ludwig.
1939 wird auf Drängen des Militärs, das jetzt ein wichtiger Auftraggeber ist, eine weitere Stotz-Apparatebau-Gesellschaft in Eberbach gegründet, deren Leitung mit der Mannheimer Stotz-Kontakt weitgehend identisch ist und die Produktionsteile des Mannheimer Werks aufnimmt. Stotz Apparatebau in Eberbach stellt militärische Nachrichtentechnik wie komplette Bordfunkgeräte her.
1939 brennt eine große Lagerhalle im Mannheimer Werk ab. In Mannheim sind zu diesem Zeitpunkt ca. 900 Mitarbeiter beschäftigt. BBC und mithin auch Stotz-Kontakt wird im Zweiten Weltkrieg zum größten Rüstungsbetrieb in Baden. In allen Betriebsteilen und Tochterfirmen werden Zwangsarbeiter und Kriegsgefangene eingesetzt. So wurde in der Voltastraße 3 auf dem Werksgelände ein von der Wehrmacht bewachtes Lager für 80 französische Kriegsgefangene eingerichtet.
Im Mai 1942 erhält Stotz-Kontakt einen großen Auftrag für die Heeresversuchsanstalt, die in Peenemünde die Raketenwaffe V2 entwickelt. Im Herbst 1943 nimmt Stotz-Kontakt die Produktion von Schaltkästen für die V2-Waffe direkt im KZ-Buchenwald auf. Etwa 600 KZ-Häftlinge arbeiten daran.
1943 verlegt Stotz-Kontakt wegen der zunehmenden Bombardierungen in Mannheim die Produktion nach Heidelberg-Pfaffengrund. Das Stotz-Werk in Mannheim Neckarau wird stark zerstört und nach dem Krieg vereinfacht wieder aufgebaut.
Source : http://www.rhein-neckar-industriekultur.de/objekte/ehemaliges-stotz-werk-mannheim-heute-wisag
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